Tout ce que le ciel permet

All that Heaven Allows

Douglas Sirk, Etats-Unis, 1955

Commentaire

Une femme, veuve, est tombée amoureuse de son jardinier mais la communauté bourgeoise de la petite ville, et les préjugés de ses propres enfants, rendent cet amour impossible. À la fin du film, alors qu’elle a renoncé à leur passion, il est victime d’une chute accidentelle, sa vie est en danger. Elle le rejoint dans la vieille grange, refuge qu’il avait aménagé pour y fonder leur foyer, et reste à son chevet. Lorsque le jour se lève, l’infirmière ouvre les volets de la porte fenêtre et dans le paysage enneigé de couleur bleutée (qui contraste avec les couleurs chaudes de l’intérieur et du feu de cheminée), surgit une biche. Son arrivée dans le cadre de la fenêtre coïncide exactement avec le « réveil » de l’homme qui sort de son coma. La neige a été la cause de son accident mais est devenue maintenant, avec cette biche édénique et annonciatrice, signe de sa renaissance. L’extérieur et l’intérieur participent du même « miracle » du retour de la vie.

Mot-clés

double scène.