Les Lumières de la ville

City Lights

Charles Chaplin, Etats-Unis, 1930, Diaphana pour MK2

Commentaire

Situation finale : la scène finale est poignante si l’on s’identifie à Charlot. La fleuriste a recouvré la vue grâce à l’argent donné par Charlot (qui a fait de la prison à cause de cet argent). Le vagabond est fasciné  de la revoir et la regarde fixement derrière la vitrine du magasin de fleurs où elle travaille maintenant. Elle commence par se moquer de ce clochard qui la regarde de façon transie. La situation va basculer à 180 degrés quand elle réalise, au contact de sa main, que cet homme est celui qu’elle avait cru riche dans la scène de la rencontre et qui l’a sauvée de l’expulsion et de sa cécité.

Les deux situations sont symétriques mais avec un renversement dû à la perception qu’en a la jeune femme, comme aveugle pour la première puis comme voyante dans la seconde. Le scénario du film est le passage de la situation de la première rencontre à la situation finale.